Le deuxième consolamentum et l’engagement de l’âme

La religion cathare fait partie de l’histoire et de la tradition de la Nation Essénienne. C’est pourquoi en 2012 , un groupe d’Esséniens s’est rendu en pèlerinage dans les Pyrénées ariégeoises pour marcher dans les pas du catharisme. Ce fut l’occasion de recueillir tout un enseignement. Lors d’un contact théurgique avec les anciens Cathares, ceux-ci donnèrent à Olivier Manitara des enseignements sur le consolamentum, qui est la consolation, la bénédiction du soleil (con : avec ; sol : le soleil). Ils lui révélèrent que le consolamentum était identique à la célébration et à la cérémonie de la Ronde des Archanges des Esséniens contemporains. Le consolamentum, l’engagement suprême, est le plus haut sacrement du catharisme. Il y avait 2 consolamentums : •    celui qui permettait de devenir un croyant, un dévot de Dieu ; •    celui qui ouvrait le chemin de l’immortalité et de la perfection de l’âme. Le mot « cathare » veut dire « pur » et « parfait ». Il ne s’agit pas de la perfection du corps et de la nature mortelle de l’homme, qui sont voués au recyclage, mais de l’âme qui, dans son essence, est l’épouse de Dieu. Par le premier consolamentum, le dévot prenait l’engagement d’étudier, de respecter la discipline et de travailler sur lui. Par le deuxième consolamentum, il renonçait à son corps et à sa vie mortelle au profit de la liberté de son âme. Le premier engagement pouvait être rompu. Le second ne pouvait pas l’être ; il était impossible de revenir en arrière et de reprendre ce qui avait été offert à Dieu.

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