Parole de l’Archange OurielBeaucoup de traditions ont parlé de l’importance de laisser des traces sur la terre, des écritures, un monde, un héritage à travers des œuvres afin qu’il y ait une continuité et que la Tradition perdure. C’est une belle vision de la vie, mais j’aimerais vous apporter le point de vue des mondes supérieurs afin de compléter et d’élargir cette ancienne vision qui déjà se perd, car elle n’est plus vivante dans le cœur, la pensée et les préoccupations des hommes.Pour les mondes supérieurs, ce ne sont pas forcément les œuvres en elles-mêmes qui comptent, mais plutôt ce que l’homme construit à l’intérieur de lui à travers ses œuvres et aussi ses gestes, sa façon de vivre et d’être au monde, sa respiration d’âme, sa parole et la totalité de son être. Ainsi, l’oeuvre parfaite, qui est aussi le sommet de l’existence terrestre, c’est l’homme lui-même, non pas forcément l’homme tel que vous le connaissez et qui ne se connaît pas lui-même, mais l’homme qui porte en conscience tous les mondes et qui est capable de les unir à travers tous les organes de son être global. Si une communauté d’âmes, porteuse d’une tradition vivante, arrive à faire apparaître cette perfection dans l’homme, alors c’est la victoire des mondes supérieurs. Bien sûr, vous comprendrez qu’une telle perfection ne peut pas forcément être portée par un seul être. Par contre, elle peut prendre un corps à travers un sacré collège d’hommes et de femmes initiés aux plus grands mystères de la vie, un peu comme ce qui apparaît aujourd’hui dans la Nation Essénienne avec la Confrérie des prêtres de la 4e marche ou le cercle des parents de Dieu.