Parole de la Mère transmise à la sainte assemblée

Avoir un corps, c’est avoir un outil qui te permet de te construire un corps plus grand, capable d’accomplir une œuvre pour une destinée plus grande que celle d’une existence mortelle. Cela nécessite de pouvoir séparer le grossier du subtil, car lorsque l’homme s’incarne sur la terre, il a une destinée, une œuvre à accomplir et pourtant, cette mémoire s’éteint, l’homme n’a plus accès à cette sagesse. N’ayant plus la conscience de ce pour quoi il est venu sur la terre, les mondes qui l’accueillent, c’est-à-dire l’environnement religieux, culturel, politique, social et économique, mais aussi l’éducation, l’hérédité familiale…, viennent s’imprimer dans le corps à tel point que l’être ne sait plus qui il est ni ce qui est véritablement à lui. De nombreux mondes s’incarnent dans le corps qui était au départ dans une virginité et l’homme avance en essayant de se construire avec ce qu’il a, ce qu’il trouve et qui, bien souvent, est en affinité, avec les mondes qui l’ont accueilli et non avec un monde supérieur en lien avec la destinée de son âme.
C’est dans le temps et à travers toutes les rencontres, tous les évènements, les situations, les épreuves aussi, que l’homme tissera de nouvelles affinités de vie qui lui ouvriront de nouvelles portes, de nouveaux chemins et de nouvelles perspectives.